samedi 12 mars 2016

Regards croisés entre les SGDF et le CCFD – Terre Solidaire

Bonjour à tous,
nous sommes ravis de voir le nouvel élan qu'inspire notre projet à d'autres compagnons, et nous souhaitons de tout coeur voir notre action SGDF au Timor-Oriental se pérenniser. Il y a quelques semaines, Paul et Paul-Antoine se sont rendus dans les locaux du CCFD-Terre solidaire pour échanger et témoigner de notre partenariat avec l'association sur place.

Vous pouvez retrouver le témoignage sur le site de la branche compagnon ici :
----- > Témoignage au CCFD

A très vite pour des nouvelles !!
Les compagnons Cap Timor



lundi 16 mars 2015

Témoignage à la maison de retraite de Bonnière







Mathilde et Antoine sont allé présenter le projet Cap Timor et échanger avec les pensionnaires de la Maison de retraite de Bonnière, au Mans.













Un moment très convivial : le scoutisme n'a définitivement pas d'âge ! Merci pour leur accueil :)

samedi 21 février 2015

Happy from Timor Leste

Petit bonus : le célèbre "happy" de Pharell Williams importé au Timor ! Avec la participation des membres de l'association Permatil et des scouts du Mans et de Dili !



 

lundi 20 octobre 2014

CAP TIMOR - LE FILM !

Ça y est, le retour de camp, c'était hier ! Une grande réussite, la salle était remplie. Dégustation de gâteaux, bananes séchées, café de Letefoho...

Merci 1000 fois pour votre soutien au long de ces deux années ! Mais le scoutisme n'est pas fini pour nous, nous sommes maintenant chefs au sein de notre groupe, et l'aventure ne fait que (re)commencer...

Sans plus attendre, voilà le film ! Obrigado Barak.



dimanche 5 octobre 2014

Retour de camp



Le retour sur notre périple, c'est le 19 octobre !! Vous tous qui nous avez soutenus durant ces deux années de préparation, vous êtes les bienvenus pour des photos exclusives, chansons, vidéos et le récit par notre équipe de nos aventures !!! On a plein d'anecdotes, venez nombreux !

RDV le 19 octobre, au 3, rue de la Reine Bérangère - LE MANS à 15 h :)

PS : dégustation de café (entre autre) pour les plus téméraires !

vendredi 12 septembre 2014

Chapitre 2 : voyage à Ermera...


Lundi 4 août, soleil, chaleur. Lever à 6h du matin. Les âmes s'éveillent, les corps se mouvent, notre petite troupe se lève. Ni une, ni deux nos sacs sont faits et nos tentes pliées. Le petit déjeuner est servi: petits pains avec omelette et bien sûr un café! Chargement des bagages dans le pick-up de Marito et dans le 4x4 de Léo, départ à 8h.  Le coeur battant nous quittons pour la première fois Dili vers des terres inconnues au coeur de l'île, dans le district d'Ermera.
  Nous prenons tout d'abord une route vers l'Ouest pour quitter la zone de Dili en longeant la mer puis nous nous dirigeons plein Sud vers les montagnes. Ça grimpe, les routes ne sont plus toujours goudronnées et ne sont parfois pas assez larges pour deux voitures. La mer disparue, la première montagne contournée et nous traversons une petite ville du même nom que le district: Ermera.
  Vers 11h, nous nous arrêtons pour la première fois en haut d'une petite colline pour admirer la vallée qui s'étend sous nos yeux. Il y a à cet endroit une faille sismique impressionnante qui nous rappelle que cette région est parfois mouvante. A partir de cet endroit les routes ne sont plus que de terres, de cailloux et de nids de poule. Nous serons alors secoués comme des cocotiers jusqu'à la fin du voyage mais c'est avec joie que nous découvrons les subtilités du réseau routier timorais.  
  Une demi-heure plus tard, deuxième arrêt dans un tout petit village de quelques maisons peuplé de fermiers. La pauvreté du pays nous apparait alors de façon réelle et marquée dissociant fortement le milieu urbain (déjà pauvre) et le milieu rural. L'accueil y est très chaleureux et les habitants sont très heureux  de nous montrer leur potager où ils font pousser citrouilles, oignons, salades...
  On reprend les voitures, encore une petit quart d'heure, et nous arrivons dans un village, un peu plus grand, de producteurs de ce fameux café d'Ermera. Ici tout ce fait sans argent, nous expliquent-ils. Ils construisent eux même leurs maisons et font tout autres travaux avec les moyens du bord. Après présentation et discussion, ils nous offrent une collation de bienvnue: beignets, cacahuètes, kasava (racine local) et café. Il est l'heure de midi. Le ventre rempli, ils nous emmènent voir leur machine à écoper le café. Nous leur avons écopé trois grands sacs de ces belles petites boules rouges et rempli trois grands sacs des ces petites graines blanches et humides qui après être étendues sur une grande bâche au soleil deviendront sèches et noires.
Nous n'oublieront pas de remarquer la présence de poules, coqs, cochons et chiens. Avant de repartir le chef du village nous montre le puit où ils viennent s'alimenter en eau (heureusement que pour le café bu tout à l'heure, l'eau est bouillie ! ).
  Quatrième et dernier arrêt de la journée à Letefoho. Arrivée vers 15h. Là-aussi village très pauvre constitué de maison en bambou et en chaume. Le village presqu'entier vient autours de nous, nous observer en murmurant entre eux (ce qui ne manque pas de nous impressionner). Le chef du village se présente et présente son village puis ... nous offre le repas ! Oui le déjeuner à notre grande surprise. Riz, poissons, légumes. A ce stade du projet nous pouvons donc penser avec certitude qu'il y aura du riz à chaque repas et que s'il vient à manquer (comme à midi dans le village précédent) c'est que c'est un goûter, une collation. Après ce déjeuner donc, ils nous emmènent voir un bassin qui, avant l'occupation Indonésienne, grouillait de poissons. Ils essayent aujourd'hui de le repeupler. Ces viviers étaient un peu en contre-bas du village. Nous remontons donc à la maison où nous avons été accueillis et nous longeons la route jusqu'à la forêt. Là, des arbres à café poussent par centaines. Ils nous proposent des les aider à couper les arbres trop vieux, ce que nous faisons avec enthousiasme. Puis ils nous emmènent encore un peu plus haut, à d'autres bassins et fournissant bêches et de pelles nous commençons à creuser un nouveau bassin. 
  Vers la fin de l'après-midi, nous montons au sommet d'une montagne où une immense statue du Christ (un Christo Rei) ouvre ses bras face au soleil couchant. La vue est splendide, la jungle timoraise s'étale sous nos yeux à perte de vue où quelques villages pointent leur nez au milieu de ces arbres que nous n'avons pas en France. 19h la nuit est là, tombée d'un coup sans crépuscule.

  Retour au village où un café nous attend dans un petite pièce éclairée par une seule et unique ampoule de faible intensité. Huit d'un côté de la table, ... beaucoup de l'autre côté et une discussion Anglais-Tetun s'engage. Chacun de nous se présente, au début en tetun (pour le nom et l'âge du moins) le reste en anglais traduit par Nina. Nous prenons le repas en même temps. Puis avec le ukulele nous entamons des chants français et à eux de répondre avec des chants tetuns. Pour la nuit nous découvrons la courtoisie timoraise qui offre des lits pour les filles. Nous les garçons nous montons la tente...










vendredi 29 août 2014

Chapitre 1 : le voyage aller

6h du matin, lundi 28 juillet. Nous quittons notre hôte parisien au lever du soleil. Essayant d'être discrets, nous rassemblons nos sacs, enfilons notre chemise, ajustons notre foulard : aujourd'hui, c'est le grand départ !

Nous nous dirigeons vers l'aéroport de Roissy, opérationnels après cette dernière nuit française face à l'excitation grandissante de notre début de projet. Notre premier avion, l'A380, fleuron de l'aviation européenne, cet autobus volant nous emmènera jusqu'à Dubai. Passage des portiques de sécurité (on nous a retiré notre pot de Nutella, mais les baguettes de pain sont passées !!), et c'est parti.

Décollage a 11h20, nous sommes séparés dans l'avion en deux groupes, d'un côté Mathilde et Antoine et de l'autre Laure, Paul-Antoine et Paul. Pas de soucis, le confort est là et le vol va êre rapide : tablettes, petits repas made in Fly Emirates...nous arrivons à Dubai à la nuit tombée, et apercevons même la Burj Khalifa depuis le hublot.


Transit rapide, nous traversons l'aéroport chaussures et ceintures à la main, l'avion a pris un peu de retard et le suivant est déjà prêt a nous accueillir. Boeing 777, légèrement plus leste mais toujours aussi confortable, nous nous envolons pour Kuala Lumpur. Le soleil se lève, nous avons déjà gagné +6h par rapport à Paris et la fatigue se fait sentir...nous trouvons le sommeil dans les canapés du terminal après un petit Burger King bien apprécié ! 6h d'attente. Puis le relais est donné à la Malaysia Airline, direction Bali : changement de nourriture, on passe au riz et aux accompagnements épicés, nous sommes bien aux alentours de l'Indonésie !!


18h20. L'aéroport de Bali, c'est grand, et plutôt vide ! En travaux depuis plusieurs mois,  de nombreux emplacements destinés à accueillir échoppes et magasins en tout genres sont en construction et donne une impression assez désordonnée. La chaleur est écrasante et les moustiques sont prêts à nous accueillir, mais grâce à notre bienveillante et superbe responsable sanitaire Mathilde, la Malarone fait déjà effet depuis la veille et nous sortons déjà l'anti-moustique de nos sacs à dos. Notre premier soucis, c'est qu'en changeant de compagnie pour aller jusqu'à Dili (la capitale du Timor), nous changeons de compagnie et sommes obligés de payer un visa pour récupérer nos sacs ! Une mauvaise surprise, surtout que nous n'aurons pas accès au Terminal pour notre nuit d'attente, l'embarquement commençant à 8h du matin. Visiter le pays n'est pas non plus envisageables, excentrés par rapport à la ville, nous n'aurons pas le loisir de nous mouvoir beaucoup, surtout avec nos gros sacs sur le dos. Dommage ! Après avoir acheté quelques bouteilles d'eau en roupies indonésiennes, nous trouvons tout de même un petit coin tranquille dans l'aéroport et tentons de nous reposer avant le départ à 9h55 pour notre destination finale, le Timor-Leste !


9h55. L'avion décolle, compagnie Sriwijaya Air (rassurons nous elle n'est plus sur liste noire depuis 2009), un petit coucou qui a tout de même fait le travail, nous arrivons sains et sauf à L'aéroport international de Dili Presidente Nicolau Lobato, une piste, un tout petit terminal. Nous récupérons nos sacs, passons la douane et le service d'immigration : que l'aventure commence !!!